L’exposition de la défunte artiste a atterri dans la capitale andalouse après le franc succès rencontré auprès du public madrilène durant son exposition à Casa Arabe du 7 juin au 22 septembre. Elle est ouverte au public du 07 novembre et jusqu’au 03 décembre au pavillon Hassan II à Séville.
Leila Alaoui , fotographe des» gens invisibles», continuent a nous emerveiller. le président de la Fondation Trois Cultures de la Méditerranée, José Manuel Cervera a souligné que les activités organisées durant le mois du Maroc « reflètent le nouveau visage du Royaume et nous rapprochent de l’évolution vécue dans ce pays voisin durant ces dernières années et dans différents aspects ».
Concernant l’exposition, le choix de l’artiste Leila Alaoui n’est pas fortuit. C’est un hommage posthume à la défunte et son œuvre qui représente le Maroc dans sa pluralité .Cette jeune Franco-marocaine a travaillé autour de la diversité culturelle, l’identité et la migration.
Née en 1982, Leila Alaoui a étudié la photographie à l’université de New York. Issue d’une double culture, française et marocaine, elle portait un intérêt tout particulier aux identités culturelles et à la migration. Elle utilise la photographie et l’art vidéo pour exprimer des réalités sociales à travers un langage visuel qui se situe aux limites du documentaire et des arts plastiques. Des réfugiés syriens au Liban aux immigrants marocains prêts à tout risquer pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée, un regard suffit parfois pour se plonger dans l’histoire des sujets photographiés. Avec la série «Les Marocains», la photographe avait ainsi opté pour des portraits pris sur le vif, dénués de tout artifice, pour montrer le vrai visage du Maroc.