Dakhla est «un miracle» qui peut être proposé comme «exemple» aux pays africains, a estimé, lundi à Rabat, le président fondateur du Forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron, qui a noté que le Forum ambitionne de faire de cette ville du sud du Royaume «un véritable laboratoire» de réflexion.
S’exprimant lors d’une conférence de presse pour présenter l’édition 2020 du Crans Montana, prévue du 18 au 21 mars prochain, M. Carteron a souligné que les provinces du sud sont la «démonstration de ce qu’une vision et une volonté politiques et gouvernementales peuvent faire la où, à priori, les conditions minimales ne sont pas réunies».
DAKHLA, LE NOUVEL ELDORADO DU MAROC
Cet événement réunira des hauts décideurs internationaux issus des secteurs public et privé pour débattre des grands enjeux économiques de l’Afrique et de l’intégration mondiale du continent comme l’a expliqué Jean-Paul Carteron, Président fondateur du Crans Montana lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à Rabat.

«C’est toujours une fierté d’organiser ce forum à Dakhla. Cette ville est un miracle et un bel exemple pour les pays africain. Je suis convaincu que Dakhla sera dans quelques années la Floride du Maroc» et d’ajouter «Les provinces du sud en général sont la démonstration de ce qu’une vision et une volonté politique peuvent faire. Et avec les ouvertures des consulats dans les provinces du Sud, le Royaume vient de renforcer sa place et son lien historique et affectif avec le reste de l’Afrique», a déclaré M. Carteron.

«C’est toujours une fierté d’organiser ce forum à Dakhla. Cette ville est un miracle et un bel exemple pour les pays africain. Je suis convaincu que Dakhla sera dans quelques années la Floride du Maroc»
Plusieurs sujets d’actualité seront au cœur de cette rencontre comme la sécurité humaine, le financement innovant, l’agriculture durable, l’éducation, la santé publique, la transition numérique et la place de la femme dans la société.
Lors de son intervention, M. Carteron est revenu sur les débuts de ce forum «avec le temps, nous avons réussi à contribuer au développement de la Région. En 2015, nous avons amené plus de 6000 participants, des influenceurs dans la politique et l’économie».

«Nous avons ramené des spécialistes de plus de 170 pays du monde. Cela s’est fait non sans difficultés. Au début, il n’y avait pratiquement pas d’hôtels pour héberger tout ce beau monde, et on a dû faire un immense campement de tentes pour accueillir les participants, par la suite on a dû louer un bateau qui nous servait d’hôtels, et en mars 2019, tous les participants ont pu être logés dans des hôtels. Nous avons réussi à faire de ce forum un vecteur de croissance, de développement et d’intégration pour les provinces du Sud. Je dois avouer que lors de la 1ère année, nous avons subi des assauts extrêmement violents de la part de ceux qui voudraient que les populations de Sud restent confinées dans l’oubli et dans l’isolation».

Des grands décideurs de la planète prendront part à l’événement
Le forum a pour but également de contribuer à la reconnaissance internationale de l’intégrité territoriale du Royaume, de mettre Dakhla sur la carte des grands rendez-vous internationaux, de la positionner comme le «laboratoire de réflexion sur l’Afrique et la coopération Sud-Sud», et comme un trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine, tout en mettant en lumière les filières d’excellence marocaines inscrites au cœur des politiques de coopération africaine du Royaume.

Le président du forum a précisé qu’il a déjà plusieurs confirmations de décideurs qui participeront à l’événement sans pour autant citer leurs noms «il est difficile pour les grands responsables de confirmer leur présence trois mois avant l’événement, généralement, ils le font dans les jours qui précèdent le forum. Mais je peux vous confirmer que j’ai l’accord de grands décideurs et des parlementaires de plusieurs pays».

Ce rendez-vous, consacré à l’Afrique, a pour but d’accroître le rôle du forum au service des provinces du Sud et de leur rayonnement comme l’a précisé M Carteron «nous souhaitons mettre Dakhla sur la carte des grands rendez-vous internationaux et de la positionner comme un laboratoire de réflexion sur l’Afrique et la coopération Sud-Sud».