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Jalil Tijani et son “jeux de société”

Jalil Tijani et son “jeux de société” 2

Jalil Tijani « Jeux de société », premier one-man-show remporte un franc succès au Maroc. Les premières représentations à l’étranger ravissent aussi un public de la diaspora. La recette : du classique, parfaitement ficelé.

Après des représentations dans une multitude de villes et de lieux culturels au Maroc et une tournée internationale en France, en Belgique et en Suisse, le one-man-show “Jeux de Société”, écrit et interprété par l’humoriste Jalil Tijani, entame sa dernière tournée nationale, pour le bonheur de celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de le découvrir ou qui ont hâte de le revoir.

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Jalil Tijani

Rode pendant près d’un an puis montré à Rabat et Casablanca en 2018, “Jeux de Société” a depuis pris son envol et conquis le public. Après le succès fulgurant d’une première tournée au Maroc et en Europe, qui s’est soldée par une représentation mémorable lors du Marrakech du Rire 2019, et suite à sa tournée d’automne, Jalil Tijani et “Jeux de Société” reprennent la route pour une ultime tournée nationale.

En perpétuelle évolution, ce spectacle qui durait près de 55 minutes lors de la phase de rodage, est désormais présenté sous sa forme finale : c’est aujourd’hui un one-man-show de plus d’une heure et demie de scène et de rires qui s’offre aux yeux du public. Ficelé à la perfection, «Jeux de Société», où Jalil Tijani mêle darija et français, présente une galerie de personnages pleine d’esprit et de contradictions, des faits sociaux parfaitement retranscrits, et un jeu de scène brillant.

Jalil Tijani joue sur plusieurs tableaux, varie les registres, du jeu de mots fin au pantomime, de la satire réaliste au plus pur burlesque.

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«Jeux de société»; bilingue de la première à la dernière minute, porte bien son nom : une frise de personnages, qui tous, incarnent un trait : le racisme, la vantardise, la vanité… Quelques faits sociaux sont frontalement abordés, ainsi des postes hérités ou l’obséquiosité élevée au rang de culture d’entreprise, ou la novlangue des promoteurs immobiliers qui rivalisent toujours d’une triste imagination quand il s’agit de trouver des noms, plus ou moins en langue anglaise, censés renvoyer à un imaginaire paradisiaque, qui frisent systématiquement le ridicule.

Après Mohammedia et Meknès, rendez-vous le 13 mars à l’Institut français de Kénitra, le 14 mars au Megarama de Tanger, le 28 mars à l’Institut Français d’Agadir, le 30 avril au Megarama de Casablanca, le 2 mai au Théâtre Mohammed V à Rabat et enfin le 8 mai au Megarama de Fès, pour découvrir la myriade de personnages interprétés par le talentueux Jalil Tijani. “Jeux de Société” s’envolera ensuite pour la France, pour ravir les marocains au-delà des frontières.

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