La 21e édition du Festival national du Film de Tanger honore une pléiade d’artistes du 7e art. Elle se tiendra du 28 février au 07 mars prochains.
Au programme: une compétition pour les films de court métrage de fiction, une compétition pour les films de long métrage de fiction et de documentaire, des rencontres professionnelles, une présentation du bilan cinématographique au titre de l’année 2019 ainsi que des activités parallèles.
Selon le communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM) un hommage sera rendu, lors de cette édition, à une pléiade de figures marocaines du 7e art. Il s’agit des réalisateurs Farida Bourquia, Abdelmajid Rechiche, feu Mohamed Tazi Ben Abdelouahed (à titre posthume), et le comédien Mohamed Rzine.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohamed Tazi Ben Abdelouahed a réalisé son premier long métrage «Alerte à la drogue» en 1966, suivi de «Amina» (1980), «Lalla Chafia» (1982) et «Abbes ou Joha n’est pas mort» (1986), a précisé la même source.
Abdelmajid Rechiche a intégré le CCM en 1964. Directeur de la photographie de formation, il a réalisé plusieurs numéros des «Actualités Marocaines», ainsi que des films de court métrage tels que «Six et douze» (collectif – 1968), «La forêt» (1970), «Al Boraq» (1973). Il est aussi auteur de trois longs métrages de fiction : «Histoire d’une rose» (2000), «Les ailes brisées» (2004) et «Mémoire d’argile» (2010).
Durant son parcours professionnel, Farida Bourquia a porté la voix des femmes dans toutes ses œuvres cinématographiques et télévisuelles. Pour le cinéma, elle a réalisé «La braise» (1982), «Deux femmes sur la route» (2007) et «Zaynab, la rose d’Aghmat» (2013).
Mohamed Razine a fait ses débuts sur les planches avant de devenir comédien de cinéma et de télévision. Au cours de 40 ans de carrière professionnelle, il a participé à plusieurs films cinématographiques et télévisuels marocains et internationaux.