Le coup d’envoi a été donné le 28 février pour la 21ème édition du Festival national du film (FNF) de Tanger.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par un moment émouvant, «In memoriam». Les visages de ceux qui ont marqué le cinéma marocain et l’ont quitté en 2019/2020 ont défilé sur le grand écran du cinéma Roxy de Tanger.
Cet hommage était un rappel que leurs noms et leurs travaux ne peuvent être oubliés. Le public s’est rappelé les grands moments de ces artistes comme Aziz Mouhoub, Mohamed Abaamrane, Mohamed Boughaba, Amina Rachid, Mahjoub Raji, Abdellah Lamrani, Ahmed Aznague, Ahmed Saari, Mohammed Khaddi, Mohammed Louze et bien d’autres.
Le 21ème FNF a rendu aussi un hommage posthume au cinéaste Mohamed Tazi Ben Abdelouahed. Son film «Amina», sorti en 1980, a été projeté à la fin de cette cérémonie d’ouverture. L’autre hommage qui a marqué cette première soirée du festival est celui du cinéaste Abdelmajid Rechiche. Ce fils de Kénitra a intégré le centre cinématographique marocain en 1964. Il a participé à la réalisation de plusieurs films institutionnels et courts métrages documentaires tels que «La peste du siècle» (1964) de Mohamed Tazi Benabdelouahed, «Vision durable» (1965) et «Les enfants du Haouz» (1970) de Driss Karim,…

Le festival promet cette année plusieurs moments forts en honorant ceux qui font le cinéma national et en projettant une belle sélection de films marocains. Cette 21ème édition qui se poursuivra jusqu’au 7 mars sera l’occasion de découvrir quinze longs-métrages, quinze courts-métrages et douze films documentaires.
M. Abyaba a également salué les efforts déployés par tous les acteurs du secteur, dont le Centre cinématographique marocain (CCM) et les principaux acteurs du milieu, producteurs, réalisateurs, techniciens et artistes, accueillant «l’effort collectif» qu’ils fournissent pour développer l’industrie du cinéma au sein du pays et améliorer la qualité des productions nationales.
A cet égard, il a fait savoir que le secteur de la communication est régi, dans le domaine du cinéma, par un plan d’action qui vise à maintenir le soutien à la production nationale, afin de consacrer davantage la qualité de production, aussi bien en termes de contenu, qu’en termes de traitement technique et ce, a-t-il poursuivi, dans l’objectif de relever le défi de la concurrence et d’assurer le positionnement de la production cinématographique marocaine à l’échelle continentale et mondiale.
Le ministre a, par ailleurs, précisé que l’année précédente a constitué une étape importante en matière d’efforts fournis, ayant pour but de relever le paysage cinématographique du Maroc.
Dans le cadre de cette 21ème édition, quinze longs-métrages, quinze courts-métrages et douze longs-métrages documentaires s’affronteront, dans leurs catégories respectives, pour de nombreux prix.
Organisé par le Centre cinématographique marocain (CCM), le Festival national du film de Tanger sera marqué par plusieurs activités parallèles, notamment la présentation du bilan cinématographique au titre de l’année 2019, mais aussi des tables rondes, des rencontres professionnelles, des conférences de presse et des projections de films marocains dans le cadre du cinéma itinérant.
MAP—