La reprise de l’activité ferroviaire, amorcé jeudi suite au lancement de la deuxième étape du plan d’allègement du confinement sanitaire, constitue une véritable aubaine pour de nombreux Marocains astreints depuis plus de trois mois à des possibilités de circulation très réduites.
Avec la reprise progressive des dessertes inter-villes grâce aux trains de lignes de l’Office national des chemins de fer (ONCF) Al Boraq et Al Atlas, nombreux sont les Marocains qui pourront enfin retrouver leurs familles après des mois de séparation imposés par la crise sanitaire du Covid-19.
En effet, les axes Tanger-Casablanca, Fès-Casablanca-Marrakech, Casablanca-Nador et Oujda, Casablanca-Safi et Khouribga, ainsi que Tanger-Fès et Oujda, sont concernés par cette reprise progressive, dans le strict respect des mesures de protection et de sécurité sanitaire.
C’est dans cet esprit que l’Office national des chemins de fer (ONCF) a mis à disposition des voyageurs un matériel de désinfection, en plus d’assurer la stérilisation des distributeurs automatiques et des sièges dans les gares et à bord des trains.
Des marquages au sol sont également présentes au niveau des gares et des annonces audio sont diffusées pour faire respecter l’espacement social dans les espaces d’attente des gares et des quais.
De plus, le port des masques est obligatoires et la capacité des ventes et d’occupation est réduite à 50% durant cette phase, avec la nécessité de réserver à l’avance dans tous les trains.
Toujours dans un souci de sécurité sanitaire, les déplacements au départ des gares de la zone 2 restent soumis à l’obligation de disposer d’une autorisation professionnelle ou d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales pour des raisons de force majeure.
L’économie nationale devrait également être revigorée par la reprise des liaisons ferroviaires et notamment d’Al Boraq qui dessert une zone incluant 44% de la population marocaine et générant près de 60% du PIB national.
Après une quasi-hibernation, les affaires peuvent enfin reprendre avec un redémarrage progressif de l’activité post-confinement, associé aux mesures de relance massives qui devrait soutenir la reprise de l’économie.
Autant d’éléments qui expliquent les résultats très encourageants du train à grande vitesse, l’unique du continent, durant sa première année d’exploitation (2019) où il a transporté plus de 2,5 millions de voyageurs avec une moyenne journalière de 8.250 passagers.
De bonne augure pour les citoyens désireux de renouer avec leurs proches après plusieurs mois de séparation forcée, ainsi que pour les professionnels dont la présence est indispensable à la bonne marche du travail au sein de leurs entreprises.
MAP-