Le Maroc a renforcé ses mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Selon le ministre de la Justice, Mohamed Benabdelkader, le nombre d’affaires en rapport avec ces crimes a atteint 390, au titre de 2019-2020.
Intervenant lors d’une rencontre de communication, organisée en partenariat avec le ministère de la justice et le barreau de Casablanca sur « le rôle de l’avocat dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », il a précisé que ce nombre d’affaires est réparti entre 229 en 2019 et 161 en 2020 qui sont en cours d’investigation ou de jugement.
Le ministre a ajouté que les crimes de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme sont des plus complexes et plus dangereux qui bénéficient d’un intérêt particulier à travers le monde. C’est pourquoi, a-t-il dit, un cadre juridique international complémentaire a été institué ralliant entre les approches de la prévention et de la lutte pour la construction de systèmes juridiques institutionnels nationaux, y compris au Maroc, à travers plusieurs initiatives visant le renforcement de son système juridique national et la promulgation en 2007 de la loi n° 43.05 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux.
Cette 5ème rencontre de communication fait suite à celles de Rabat, Safi, Meknès et Oujda, sachant que le nombre d’avocats à Casablanca frôle les 4.228, soit près de 32,15 pc du nombre total au Maroc (13.150).