Aziz Saadallah n’est plus. L’acteur, auteur, metteur en scène et producteur de plusieurs pièces de théâtre, séries, émissions et téléfilms au Maroc est décédé ce mardi, apprend-on de sources proches.
Né au Maroc, Aziz Saâdalah fait ses études au Conservatoire d’Art Dramatique de Casablanca. Dans ce lieu emblématique de l’art marocain, il apprend son métier et fait une rencontre qui marquera sa vie et sa carrière : Khadija Assad, sa femme et sa complice dans une longue carrière cinématographique. En 1971, il est parti en France pour continuer ses études à l’Université de Vincennes a Paris.
Après son retour au bercail, le fameux acteur et son épouse ont multiplié les expériences…Théâtre, petit écran et cinéma. Outre, la série «Hia ou Houa» qui avait rencontré un vif succès dans les années 70, le couple a aussi assuré le sitcom «Lalla Fatima», l’un des sitcoms les plus réussis de l’histoire de la télévision marocaine.
Avec Khadija Assad, il forme un couple au travail comme dans la vie. Dès les années 70, le couple mutiplie les exprériences théâtrales et se lance en 1977 dans le grand bain du petit écran avec la série «Hia ou Houa» (en français, «Elle et lui») qui rencontre un vif succès pouplaire et pose les jalons de l’humour décalé et potache qui fera la réputation du couple.
Dans les années 80, ils enchaînent donc les différents formats TV, parodiant les travers de la société marocaine. Toujours inséparable de sa Khadija, Aziz fonde avec elle la compagnie «Théâtre 80» et part en France, à Paris, décrocher un diplôme de metteur en scène. Il prend donc en charge la mise en place des pièces réalisées par la compagnie qui a pour but principal d’effectuer des tournées à destination du public marocain expatrié en Europe, au Moyen-Orient ou en Amérique.
Egalement acteur pour le cinéma, Aziz tourne depuis le milieu des années 80, avec à la clé quelques uns des beaux succès marocains de ces dernières années comme Badis (1990), Les Casablancais (1999) ou encore Number one (2008).