Moncef Slaoui a été écarté du Conseil d’administration de la société GSK et de sa filiale, Galvani Bioelectronics, suite à une plainte pour harcèlement sexuel.
L’annonce du géant pharmaceutique britannique fait suite à une plainte. La décision aurait été actée dès la réception d’une lettre «contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers un employé de GSK». Les évènements se seraient produits il y a plusieurs années, alors que l’ex-directeur du programme du vaccin anti-Covid sous l’administration Trump travaillait pour l’entreprise.
Le licenciement immédiat de Moncef Slaoui survient après la réception d’une lettre l’accusant de harcèlement sexuel envers une employée de GSK, d’après un communiqué officiel du groupe.
Jusqu’aujourd’hui, le scientifique marocain était le Président du Conseil d’Administration de Galvani Bioelectronics, dont GSK est l’actionnaire majoritaire.
Après avoir reçu la lettre en question de la part de la présumée victime en février 2021, le groupe a immédiatement ouvert une enquête via un cabinet d’avocats expérimenté dans ce genre d’affaires.
Les faits auraient eu lieu il y a plusieurs années, « alors qu’il était un employé de GSK », précise le communiqué. L’enquête, toujours en cours, a confirmé les allégations. Pour GSK, « les comportements de Dr. Slaoui sont totalement inacceptables ».
« Le harcèlement sexuel et tout abus de pouvoir sont strictement interdits et ne seront pas tolérés », peut-on lire sur le communiqué.
Un scandale pour le groupe. «Les comportements du Dr Slaoui sont tout à fait inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK».