Le secteur de la restauration et des cafés est gravement touché par la crise pandémique.
L’Association nationale des cafés et restaurants au Maroc alerte le gouvernement sur la grave crise financière que traverse le secteur, durement impacté par les effets de la pandémie de coronavirus. Un plan de sauvetage détaillé a été adressé aux membres de l’exécutif et aux parlementaires.
La pandémie de Covid-19 et les mesures restrictives qui l’ont accompagnée ont eu un impact dévastateur sur l’activité des cafés et restaurants. A en croire l’Association nationale des cafés et restaurants au Maroc, «près de 25% des cafés et restaurants du pays ont été contraints de fermer définitivement leurs portes, en raison de leur incapacité à suivre le rythme des décisions gouvernementale». D’après les estimations de cette même association, les revenus des cafés et restaurants ont chuté de 60% depuis le début de la pandémie, et un grand nombre d’employés ont été licenciés.
Le secteur vit mal depuis un an. Les mesures de restrictions imposées pour endiguer la propagation de la pandémie ont pesé lourdement sur la situation financière des entreprises du secteur, de plus en plus fragilisées. Selon ses estimations, près de 80% des restaurants et cafés perdent de l’argent ou survivent à peine. Et la grande majorité fonctionnent à perte et n’atteignent même pas le seuil de rentabilité.
L’association demande aussi à l’Etat de prendre en charge les cotisations mensuelles auprès de la CNSS à hauteur de 50 %, et ce, depuis le début de la pandémie jusqu’à sa fin. Pour les employés ayant perdu leur travail à cause de l’arrêt d’activité, l’Association des patrons recommande à l’Etat de les indemniser à hauteur de 30% de leur salaire jusqu’à la fin de la pandémie. La prolongation des exemptions de pénalités et d’amendes liées à la CNSS pour une période de deux ans après la pandémie, est également demandée dans ce mémorandum.