actualités

LE RNI REJETTE LES accusations de corruption dans la campagne électorale DE SON PARTI

LE RNI REJETTE LES accusations de corruption dans la campagne électorale DE SON PARTI 2

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI), un des favoris du scrutin législatif prévu le 8 septembre au Maroc, a «rejeté catégoriquement» vendredi des accusations sur l’usage illégal d’argent durant la campagne électorale.

Le RNI «a reçu avec une grande indignation les dérives médiatiques dangereuses du secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM, libéral), Abdellatif Ouahbi» à son encontre, selon un communiqué publié vendredi. Le RNI, qui appartient à la coalition gouvernementale, «rejette catégoriquement toute atteinte au bon déroulement du processus électoral de nature à entacher l’image du Royaume», ajoute le communiqué.

Jeudi, Abdellatif Ouahbi, le numéro un du PAM, principal parti de l’opposition, a accusé le RNI «d’inonder la scène politique avec de l’argent». Des reproches également formulés par le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, centre-gauche), Nabil Benabdellah. Un autre favori des élections, le Parti de la Justice et du Développement (PJD, islamiste modéré), au pouvoir, a aussi condamné «l’utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs», sans nommer aucun parti.

Pour le RNI explique « cette dérive » par « l’appréhension et l’angoisse de l’auteur de ces propos face au rendez-vous du 08 septembre et devant le rayonnement et le dynamisme du parti dans toutes les régions de notre pays ».

« La gravité des accusations portées contre notre parti dépasse l’atteinte à son image vis-à-vis du citoyen et la crédibilité des institutions nationales pour bafouer directement l’intégrité et la dignité des citoyens marocains qu’on voudrait prendre en otage pour servir des calculs politiciens étroits favorisant des intérêts individuels et égoïstes », peut-on encore lire dans le communiqué.

  Fortes pluies, rafales de vent et chutes de neige du jeudi au dimanche

La campagne électorale a démarré il y a une semaine. Une trentaine de partis sont mobilisés pour tenter de convaincre près de 18 millions de Marocains à se déplacer pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31 000 élus communaux et régionaux.

Avec-AFP

Scroll al inicio