Cinq professeurs de la Faculté des sciences juridiques et politiques de Settat, poursuivis pour sextorsion, seront présentés ce jeudi devant le procureur du roi près de la Cour d’appel.
L’affaire a éclaté lorsque des étudiantes ont révélé des captures d’écran de conversations Whatsapp à caractère sexuel échangés avec l’un des enseignants en question. Celui-ci leur «aurait demandé des relations sexuelles contre des bonnes notes».
Face à la pression des réseaux sociaux, notamment des étudiants qui dénoncent ces pratiques qu’ils qualifient de «récurrentes» dans le milieu estudiantin, les autorités ont réagi à deux niveaux. Ainsi, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a interrogé quatre enseignants dans le cadre de son enquête menée depuis quelques semaines, et qui s’est soldée par la présentation des enseignants devant le Parquet.
Dans ces conversations, un des enseignants mis en cause promettaient des bonnes notes en contrepartie de relations sexuelles. Le scandale avait suscité l’indignation parmi les citoyens qui demandaient à ce que les enseignants soient arrêtés et jugés.