Le marché florissant de l’énergie éolienne offshore au Maroc l’a placé sur la liste des cinq pays ayant le plus de potentiel d’émerger en tant que leaders mondiaux de l’industrie de l’énergie éolienne offshore.
« Le Maroc dispose d’une ressource importante et d’un gouvernement engagé dans la croissance renouvelable », indique le GWEC, principale institution de suivi de l’énergie éolienne, soulignant le potentiel du Maroc en matière d’énergie éolienne.
En Afrique, la liste des leaders potentiels du marché éolien offshore comprend le Maroc en première place, suivi de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, de l’Égypte et du Kenya. Le classement du Conseil prend en considération le potentiel technique des pays, les niveaux de coût solaire, la politique d’énergie renouvelable, les objectifs et l’engagement en matière d’hydrogène, entre autres critères.
Le Conseil mondial de l’énergie éolienne (Global Wind Energy Council — GWEC) a publié un rapport présentant les meilleures opportunités que représente l’éolien offshore flottant dans le monde. Dans ce rapport, il met en avant le rôle imposant que l’éolien offshore flottant pourrait avoir au cours de la prochaine décennie dans les objectifs mondiaux de réduire la dépendance aux combustibles fossiles tels que le gaz, le charbon et le pétrole. Les pays misent sur la technologie pour l’atteinte du niveau « zéro émissions » d’ici 2050.
Le Conseil a défini un ensemble de critères pour évaluer le potentiel et la préparation du marché dans plus de 100 pays. Il en ressort une première short-list de 30 pays qui ont tous un fort potentiel. Le Maroc, l’Irlande, l’Italie, les Philippines et côte-ouest des Etats-Unis sont désignés comme les cinq premiers futurs leaders de l’éolien flottant de la prochaine décennie. Avec les marchés flottants les plus matures — le Royaume-Uni, la Corée du Sud, la France et le Japon —, ils pourraient être le fer de lance de la prochaine vague d’éolien flottant.
Au Maroc, les meilleures ressources éoliennes se trouvent dans le Sud alors que la population est plutôt concentrée dans le Nord. Cependant, la ville d’Agadir est proche des plus grandes vitesses de vent, note le rapport. « Les vitesses du vent au large des côtes marocaines varient considérablement, avec des vents aussi bas que 5 m/s par les principales villes Casablanca et Rabat, tandis que les zones du détroit de Gibraltar et le long de la partie sud de la côte atlantique ont des vitesses de vent moyennes au-dessus de 10 m/s ».
Le rapport relève que l’énergie éolienne offshore flottante pourrait fortement contribuer à réduire la dépendance au gaz, au charbon et au pétrole dans le monde au cours de la prochaine décennie. En dehors du Maroc qui dispose d’un potentiel énorme dans la production de cette énergie renouvelable, l’Irlande, l’Italie, les Philippines et les États-Unis sont aussi considérés par le rapport comme des pays à fort potentiel en la matière.