Le chef de l’organisation terroriste a été tué ce week-end dans une attaque de drone à Kaboul, en Afghanistan. Il était considéré comme un des cerveaux des attentats du 11-Septembre.
«Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Afghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri», a-t-il lancé lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche.
Sa mort est le résultat d’années de traque et de mois de repérage. Recherché depuis des années par les services secrets américains, qui promettaient 25 millions de dollars pour tout renseignement permettant de le débusquer, Ayman al-Zawahiri avait pris la tête d’Al-Qaïda en 2011, à la mort d’Oussama Ben Laden, neutralisé par un commando américain au Pakistan. Introuvable depuis plus d’une dizaine d’années, alors qu’il semblait se terrer entre le Pakistan et l’Afghanistan, l’Égyptien était considéré comme l’un des concepteurs des attentats du 11 septembre 2001, ayant fait près de 3000 morts aux États-Unis.
Joe Biden a précisé lors de son allocution que l’opération n’avait fait «aucune victime civile». La présence d’Ayman al-Zawahiri à Kaboul constitue par ailleurs une «violation claire» des accords conclus à Doha en 2020 avec les talibans, qui s’étaient engagés à ne pas accueillir Al-Qaïda sur leur sol, a noté le haut responsable américain.