Aziz Akhannouch a présidé mercredi, à Rabat, la troisième réunion du comité de pilotage du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) pour la période 2020-2027. Les fonds qui lui sont alloués passent de 115 à 150 milliards de dirhams.
La réunion a été consacrée à l’examen d’une série de projets de résolutions et de recommandations, déclinées en cinq axes, indique un communiqué diffusé dans l’après-midi. Il s’agit du raccordement entre bassins hydriques, des projets de dessalement d’eau de mer, des projets d’édification de barrages, des programmes de sensibilisation et des mécanismes de gouvernance.
Aziz Akhannouch y a affirmé la volonté du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du PNAEPI, « mettant l’accent sur la rigueur et l’esprit de responsabilité » de l’exécutif « face à toutes les formes de gaspillage et d’exploitation anarchique des ressources en eau ».
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Il a fait savoir que la garantie de la sécurité hydrique, au même titre que la sécurité alimentaire au profit de tous les citoyens, constitue un défi que le gouvernement est attelé à relever afin de faire face au stress hydrique que connaît notre pays en raison des années successives de sécheresse et de la raréfaction des ressources hydriques en surface comme dans les nappes phréatiques.
Ce programme « a ainsi été entouré d’un intérêt particulier de la part du gouvernement, qui a veillé à l’accélération de son rythme de réalisation, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement des citoyens en eau potable, les projets d’interconnexion des bassins hydriques, ainsi que les projets de barrages, de dessalement de l’eau de mer et les projets de réutilisation des eaux usées retraitées ».
Le Maroc a connu quatre sécheresses successives depuis 2018, une situation qui a provoqué une régression des réserves en eaux de surface et au niveau des nappes phréatiques. Par ailleurs, la part individuelle en ressources hydrique a également régressé, passant de 2.560 m3 par an en 1960 à 620 m3 en 2020, en raison de la diminution de la ressource hydrique et de la croissance démographique.
La réunion a également été l’occasion d’examiner l’état actuel des ressources en eau au Maroc, le royaume connaissant depuis 2018 la succession de quatre années de sécheresse, ce qui a entrainé une régression des réserves en eaux de surface et au niveau des nappes phréatiques.
La réunion a été consacrée à l’examen d’une série de projets de résolutions et de recommandations, déclinées en cinq axes : le raccordement entre bassins hydriques, les projets de dessalement d’eau de mer, les projets d’édification de barrages, les programmes de sensibilisation et les mécanismes de gouvernance, selon la même source.
La réunion a également été l’occasion d’examiner l’état actuel des ressources en eau au Maroc, qui connaît depuis 2018 la succession de quatre années de sécheresse, ayant entraîné une régression des réserves en eaux de surface et au niveau des nappes phréatiques.
Par ailleurs, la part individuelle en ressources hydriques a également régressé, passant de 2560 m3 par an en 1960 à 620 m3 en 2020, du fait de la diminution de la ressource hydrique et de la croissance démographique que connaît le Royaume, d’après le communiqué.
Le gouvernement présentera devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI l’ensemble des projets devant être mis en œuvre, qui sont de nature à alléger l’impact du stress hydrique sur les citoyens, en assurant la continuité de leur approvisionnement en eau potable et en mettant à disposition les ressources hydriques nécessaires aux activités agricoles et à l’irrigation, a fait savoir le Département du chef du gouvernement.
Cette réunion s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et du Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable Abderrahim El Hafidi.