Selon les premiers éléments de l’enquête diligentée par le juge d’instruction de la chambre criminelle de la cour d’appel de Tanger, l’homme aurait violé pas moins de onze femmes et filles, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 12 janvier.
Le « raqi » avait été arrêté le soir du Nouvel An, après une plainte déposée par deux soeurs qui l’accusent de pratiques de sorcellerie, mais aussi d’avoir abusé d’elles sexuellement. L’homme prétextait des séances de « Roqia char3ia » (exorcisme, ndlr) pour les violer dans un faux cabinet qu’il louait dans le quartier Jirrari, depuis plus d’un an.
Au total, 12 plaintes ont été déposées contre l’homme auprès de la police et du parquet. Parmi elles, une déposée par la femme du mis en cause qui l’accuse d’adultère.
Des sources indiquent que le suspect, âgé de 29 ans, a nié devant le juge d’instruction toutes les accusations qui lui ont été notifiées, notamment les agressions sexuelles et l’escroquerie via le charlatanisme. Le juge d’instruction doit le présenter, la semaine prochaine, devant la Chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Tanger pour statuer sur les chefs d’inculpation qui pèsent sur lui.