Le responsable gouvernemental a révélé que plus de 273 tonnes de produits impropres à la consommation ont été saisis et détruits par les commissions mixtes.
45.384 points de production, de stockage et de vente des produits ont été contrôlés par les commissions mixtes de contrôle des prix et de la qualité depuis le début d’année jusqu’au 15 février. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du Conseil du gouvernement ce jeudi 16 février, le ministre a indiqué que plus de 45.000 établissements, magasins et entrepôts ont été contrôlés par des comités de contrôles gouvernementaux depuis le début de l’année jusqu’au 16 février, dans le cadre de la lutte contre les pratiques illégales, la spéculation et la manipulation des prix. A l’issue de cela, 2.457 infractions ont été constatées, dont plus de 2.110 ont donné lieu à des poursuites judiciaires.
Dans ce cadre, les Commissions de contrôle de la qualité ont saisi et détruit 273 tonnes de produits alimentaires, dont 180 tonnes de fruits et légumes, 15.952 kilogrammes de viandes et poissons, 13.044 kilogrammes de farine, 12.321 kilogrammes de fast-food, 12.330 kilogrammes de pain et pâtisseries, 6.732 kilogrammes de fruits secs, 5.938 kilogrammes d’épices, 5.520 kilogrammes de produits laitiers, 4.160 kilogrammes de conserves, 3.359 kilogrammes d’huiles, 2.989 kilogrammes de boissons et jus, 2.518 kilogrammes de détergents, 1.378 kilogrammes de sucres, thés et cafés, ainsi que 1.021 kilogrammes de divers produits.
De plus, les autorités ont découvert plusieurs entrepôts illégaux utilisés pour le stockage secret et le monopole de certains produits alimentaires. Trois entrepôts ont été identifiés à Ait Melloul, deux à Rabat et deux à Tétouan, ainsi qu’un autre à Oujda, Safi, Sidi Slimane et Khenifra. Plus de 192 tonnes de produits alimentaires ont été saisies dans ces entrepôts, qui étaient dédiés à la spéculation. Des procédures légales ont été prises contre les responsables, mais les enquêtes sont toujours en cours pour lutter contre ces pratiques illégales, indique le ministre.