Les ventes vers d’autres pays ont été freinées par la relance de la concurrence en mer Noire, après l’apaisement des perturbations de la guerre entre la Russie et l’Ukraine que le marché du blé.
Avec des besoins d’importation accrus après une récolte frappée par la sécheresse, le Maroc est devenu ainsi un marché plus important que d’habitude pour le blé de l’UE.
Au cours d’une année marquée par la guerre russo-ukrainienne, l’Union européenne a vendu massivement au début de la campagne d’exportation de juin-juillet alors que les importateurs cherchaient des alternatives aux céréales de la mer Noire.
Avec des besoins d’importation accrus après une récolte frappée par la sécheresse l’année dernière, le Maroc est devenu un débouché plus important que d’habitude pour le blé de l’UE et a dépassé l’Algérie en tant que première destination de l’UE, poursuit la même source.
Le Maroc prévoit d’importer 1,5 million de tonnes supplémentaires de blé tendre entre les mois de mars et de mai, et les importateurs devraient s’en tenir aux approvisionnements de l’UE compte tenu des risques logistiques et financiers pour l’Ukraine et les céréales russes, indique Reuters, citant Yann Lebeau, représentant du groupe français de l’industrie céréalière Intercereales.
La demande constante du Maroc, et celles de l’Algérie, de la Chine et de l’Égypte, ont aidé la France, le plus grand producteur de blé de l’UE, à vendre la majeure partie d’un excédent d’exportation hors UE estimé à un peu plus de 10 millions de tonnes. D’autres pays de l’UE comme la Roumanie tentent de se débarrasser du blé avec des primes physiques négatives.